Si au premier contact, la musique de Golden Zip sent l'alcool à brûler c'est qu'elle est hautement inflammable. A tous les sens du terme. Car ce sextet lyonnais a les doigts collants d'un rock salace et addictif, bourré d'une énergie réputée quasi incontrôlable sur scène. A l'heure d'enregistrer ce qui sera son premier album, Golden Zip a certes décidé de se prendre en main, mais c'est pour mieux s'en aller foutre un vrai coup de boule – pour ne pas dire un coup de rein – à la postérité. Sous la houlette de Pierre Vadon, guitariste et compositeur du groupe, Golden Zip est une impressionnante machine à tubes tournant à mille tours minutes. Et même si derrière les abordages rythmiques, les compositions du groupe ne manquent pas de finesse, chacun de ses morceaux laisse son auditeur exsangue, KO pour le compte. Luc Sabatin, frontman aux yeux perçants et littéralement habité, n'y est pas pour rien. Comme échappé du grand collisionneur d'hadrons du CERN, le chanteur explose les atomes et s'adonne à d'impressionnantes transes qui confinent à l'exorcisme. Un mélange acide de pop bubble-gum joué à 200 à l'heure, de garage décoré avec goût avec quelque chose de soul-funk dans le déhanché rythmique et le phrasé psycho-sexuel – The Hives, Klaxons, Bloc Party et bien d'autres parmi lesquels Dieu reconnaîtra les siens.
Le premier album Bring to fever pitch sortira en novembre 2012.
Bring to fever pitch, ou le fruit défendu de six musiciens de combat pas tombés de la dernière pluie de riffs et armés d'une culture rock savamment recyclée et triturée. Une horde compacte et hyperactive qui sait où elle veut aller et entend bien montrer les dents pour y arriver. Préparez vous car là où Golden Zip passe, les braguettes ne repoussent pas. |